Les capteurs des IRM humaines ne sont pas adaptés aux animaux. La start-up lyonnaise Hawkcell a trouvé la solution, en collaboration avec le laboratoire Ampère, en déployant un équipement doté de capteurs et de positionneurs adaptés à la morphologie des animaux.
Incubée par Pulsalys et 1kubator, la start-up lyonnaise Hawkcell a réalisé une première levée de fonds de 750 000 euros en 2019. Implantée chez VetAgroSup, la start-up y a également installé, fin 2020, sa première IRM adaptée aux animaux de très petite taille, comme une souris, ou plus gros, comme un porc de 90 kg.
« Nous avons développé des algorithmes pour aider les utilisateurs, cliniques vétérinaires et industrie pharmaceutique, au diagnostic précis », explique Hugo Dorez, fondateur d’Hawkcell. Sa technologie de capteurs IRM est issue du laboratoire Ampère (université Lyon 1, Insa Lyon, Ecole Centrale de Lyon et CNRS).
L’entreprise dispose aujourd’hui de 160 000 images acquises auprès d’une centaine d’animaux. L’objectif du projet est aussi de faire se rejoindre la médecine humaine et la médecine animale.
Des débouchés à l’échelle européenne ?
En 2020, Hawkcell a réalisé 100 000 € de chiffre d’affaires et vise 500 000 € pour 2021 avec l’installation d’au moins trois IRM. La première levée de fonds a permis l’embauche de huit personnes.
L’innovation intéresse déjà la médecine animale européenne. « Des structures en Belgique et en Italie souhaitent réaliser des études précliniques et cliniques avec notre équipement », affirme Hugo Dorez. La prochaine levée de fonds est attendue pour mi-2022.
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