Lors d’une récente interview à Boursorama, le dirigeant fondateur de Genomic Vision le disait :
«Je vois notre avance technologique et je sais qu’au-delà des centres de recherche, elle est aussi susceptible de séduire des grands noms de l’industrie pharmaceutique».
C’est désormais chose faite alors que le spécialiste du peignage moléculaire vient de signer un accord de collaboration avec AstraZeneca.
Le géant pharmaceutique britannique va utiliser la plateforme du français, FiberVision pour évaluer «le rôle des inhibiteurs de la tyrosine kinase WEE1 sur les cellules cancéreuses et la réparation des dommages subis par l’ADN».
Le communiqué de la société précise ainsi que «le peignage moléculaire devrait ainsi permettre une meilleure compréhension des effets de stress réplicatif induits par les inhibiteurs WEE1, notamment sur la perturbation des points de contrôle de l’intégrité génomique. En effet, l’inactivation de ces derniers est nécessaire pour déclencher la mort cellulaire lors des traitements chimiothérapiques ».
Une hausse de 30% en Bourse
Pour Aaron Bensimon, cet accord de collaboration montre que «le peignage moléculaire offre en effet des perspectives conséquentes pour accélérer le processus de sélection et d’optimisation de composés à fort potentiel thérapeutique pour le traitement des cancers».
La réaction a été immédiate sur le marché avec un bond de près de 30% de l’action dans la matinée. De fait, cet accord crédibilise la technologie de Genomic Vision et démontre que le potentiel boursier de la biotech ne peut être réduit à la simple mise sur le marché de tests, même si ceux-ci vont demeurer des relais de croissance importants, notamment celui sur le cancer du sein.
Un détail à conserver à l’esprit cependant pour les investisseurs : l’autonomie financière de la biotech n’est que de 12 à 18 mois et une augmentation de capital est probable à moyen terme.
Source : Boursorama