Le groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé, vendredi 7 mars, qu’il allait se séparer de son usine d’Amilly (Loiret) qui produit les marques à base d’aspirine Aspegic et Kardegic. Une décision qui répond à la stratégie globale du groupe qui veut concentrer ses efforts d’investissement sur le développement de vaccins et médicaments innovants, plus lucratifs.


Après le Doliprane,
 l’Aspegic. Le groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé vendredi 7 mars qu’il allait se séparer de son usine d’Amilly (Loiret) qui produit les marques à base d’aspirine Aspegic mais aussi Kardegic. Dans un message transmis à l’AFP, le groupe indique avoir « identifié un projet de partenariat stratégique pour le site d’Amilly », créé en 1961 et qui emploie 276 collaborateurs.

Ce projet vise à « assurer la poursuite de son activité, à créer de nouveaux relais de croissance et à renforcer les marques actuellement produites, tout en garantissant la pérennité des emplois », ajoute le numéro un français et parmi les géants mondiaux de l’industrie pharmaceutique.

Se recentrer sur les traitements innovants

Sanofi entend ainsi concentrer ses efforts d’investissement sur le développement de vaccins et médicaments innovants, plus lucratifs. L’objectif du groupe est notamment de devenir « un leader en immunologie », ce qui implique, selon lui, la nécessité d’« aligner notre réseau de production sur l’évolution de notre portefeuille de traitements et vaccins, avec trois à cinq lancements attendus chaque année dès 2026. ».

L’opération est prévue à l’automne 2025, détaille Sanofi. Il est engagé par ailleurs dans un processus de cession au fonds américain CD & R de la moitié du capital de son pôle de santé grand public, Opella, qui commercialise le paracétamol Doliprane, une autre marque très populaire.


Après le Doliprane,
 l’Aspegic. Le groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé vendredi 7 mars qu’il allait se séparer de son usine d’Amilly (Loiret) qui produit les marques à base d’aspirine Aspegic mais aussi Kardegic. Dans un message transmis à l’AFP, le groupe indique avoir « identifié un projet de partenariat stratégique pour le site d’Amilly », créé en 1961 et qui emploie 276 collaborateurs.

Ce projet vise à « assurer la poursuite de son activité, à créer de nouveaux relais de croissance et à renforcer les marques actuellement produites, tout en garantissant la pérennité des emplois », ajoute le numéro un français et parmi les géants mondiaux de l’industrie pharmaceutique.

Se recentrer sur les traitements innovants

Sanofi entend ainsi concentrer ses efforts d’investissement sur le développement de vaccins et médicaments innovants, plus lucratifs. L’objectif du groupe est notamment de devenir « un leader en immunologie », ce qui implique, selon lui, la nécessité d’« aligner notre réseau de production sur l’évolution de notre portefeuille de traitements et vaccins, avec trois à cinq lancements attendus chaque année dès 2026. ».

L’opération est prévue à l’automne 2025, détaille Sanofi. Il est engagé par ailleurs dans un processus de cession au fonds américain CD & R de la moitié du capital de son pôle de santé grand public, Opella, qui commercialise le paracétamol Doliprane, une autre marque très populaire.

Aucun impact sur l’emploi

Selon la configuration du plan actuel, le sous-traitant pharmaceutique français Astrea Pharma reprendrait le site d’Amilly, en lui apportant de nouvelles activités et volumes, grâce à la complémentarité avec ses sites de Fontaine-lès-Dijon et Monts (Indre-et-Loire), acquis en décembre 2024. « Ce projet de développement n’aurait aucun impact sur l’emploi », assure Sanofi, soulignant qu’ « Astrea Pharma a pris des engagements forts en termes de maintien de l’emploi et des statuts collectifs ».

La commercialisation et le développement de trois marques – Aspegic, Kardegic et Cardirene (nom commercial du Kardegic pour l’Italie) – reviendraient à l’entreprise française Substipharm, qui commercialise plus de 90 molécules et un vaccin contre l’encéphalite japonaise.

Astrea Pharma, qui a signé un contrat de dix ans avec Substipharm, a prévu d’investir 4 millions d’euros par an sur le site d’Amilly qui continuera à fournir Sanofi en Depakine (anti-épileptique), complète le géant pharmaceutique. Environ 50 % de l’activité du site d’Amilly est liée à la fabrication et au conditionnement pour le marché français. Les produits y sont exportés dans environ 50 pays.

Source : Ouest France