DBV Technologies a annoncé de nouveaux résultats positifs de phase III pour son patch de traitement de l’allergie à l’arachide chez les moins de trois. De quoi peut-être enfin avancer sur ce candidat-médicament qui a connu plusieurs revers dans le passé.
DBV Technologies a communiqué de nouveaux résultats de phase III de son immunothérapie son forme de patch, Viaskin Peanut. Évalué pour le traitement des jeunes enfants allergiques à l’arachide âgés de un à trois ans, le candidat-médicament a atteint son critère d’évaluation principal, en démontrant un effet thérapeutique statistiquement significatif, avec 67 % des patients répondant aux critères de réponse au traitement après douze mois de thérapie, contre 33,5 % pour les sujets du groupe placebo.
« La plupart des enfants allergiques à l’arachide sont diagnostiqués entre un et trois ans, cependant, il n’existe actuellement aucun traitement approuvé par la FDA pour cette tranche d’âge. En outre, des données de plus en plus nombreuses semblent confirmer les bénéfices d’un traitement dès le plus jeune âge »
a déclaré le Dr Hugh Sampson, le président du conseil scientifique de DBV.
En Bourse, la nouvelle a été très bien accueillie puisque l’action de la biotech a grimpé de plus de 21 % après l’annonce. De quoi voir l’avenir plus sereinement pour DVB qui avait, il y a plusieurs années, connu des déconvenues concernant son Viaskin Peanut. En août 2020, la FDA avait en effet rejeté la demande de Supplemental biologics licence application (sBLA) de ce composé, dans le traitement des enfants âgés de quatre à onze ans, en mettant en avant des inquiétudes concernant l’impact de l’adhésion locale du patch sur son efficacité.
Avec ces nouveaux résultats, DBV est à la relance. D’autant plus que la société s’est donnée de quoi voir venir sur le plan de sa trésorerie. La biotech a annoncé un financement par placement privé d’actions d’un montant total de 194 millions de dollars (181 M€). Pour ce faire, elle a vendu pour plus de 32 millions d’actions ordinaires, au prix de 3,22 $ par action. De quoi lui permettre de continuer le développement de son patch contre les allergies.
Source : L’Usine Nouvelle