DÉCRYPTAGE – Les produits prescrits et remboursés représentent environ la moitié de l’activité de l’entreprise française. À plus long terme, elle mise sur la peau artificielle.
Urgo sophistique les pansements qui ont fait son succès et développe son offre médicale. L’entreprise créée en 1958 à Dijon a mis il y a vingt ans un pied dans le marché de la « cicatrisation avancée », qui englobe les pansements prescrits et remboursés.
Urgo lançait alors UrgoTul, un concurrent au tulle gras imbibé de vaseline, qui présente l’avantage de ne pas décoller les bourgeons de peau lorsqu’on le retire. « Nous sommes arrivés sur ce marché bien après les autres. Il nous a donc fallu investir en recherche et développement et apporter une réelle innovation », explique Tristan Le Lous, le président d’Urgo pour une année encore. Il cédera ensuite sa place à son frère Guirec, conformément à la gouvernance tournante mise en place au moment du départ d’Hervé Le Lous, en 2019.
Cicatrisation des plaies
En vingt ans, l’entreprise familiale a considérablement développé cette activité hospitalière qui représente aujourd’hui 50 % de son chiffre d’affaires. « Nous sommes le numéro quatre de ce marché de 2 milliards…
Source : Le Figaro