La filiale d’Alcen, le groupe familial de Pierre Prieux, fabrique des prototypes de radiothérapie flash dont certains entrent en essai clinique début 2023. S’ils confirment les espoirs mis en eux, ils seront une première mondiale et Theryq un acteur majeur du marché de ces équipements. La PME va ouvrir son capital à des partenaires financiers, explique son dirigeant aux « Echos ».
Qu’une PME familiale de Peynier (Bouches-du-Rhône) devienne incontournable dans le traitement du cancer, le scenario n’est pas courant. C’est pourtant celui que vise Theryq si les essais qui vont démarrer dans des centres de cancérologie européens confirment les espoirs mis dans ses prototypes. Des machines de radiothérapie dite « flash », pour une irradiation de 0,1 seconde remplaçant toutes les séances de la radiothérapie actuelle et surtout, en préservant les tissus sains.
Si les essais sont probants, « ce sera une révolution dans la radiothérapie, où il ne s’est pas passé grand-chose depuis vingt ans », résume Ludovic Le Meunier, directeur général de Theryq. Il fait partie d’Alcen, le groupe familial d’ingéniérie mécanique (2.000 personnes et 250 millions de chiffre d’affaires) de Pierre Prieux, qui s’y prépare. Il a créé Theryq en 2022 par scission de sa filiale PMB afin d’ouvrir son capital.
Source : Les Echos