Le numéro un mondial de l’insuline, le danois Novo Nordisk, a annoncé mercredi une progression de 13% de son bénéfice net au premier trimestre, porté par les traitements contre le diabète et l’obésité dont les ventes sont particulièrement en hausse en Amérique du Nord.
De janvier à mars, le bénéfice net s’est élevé à 14,21 milliards de couronnes (1,9 milliard d’euros) tandis que le chiffre d’affaires, à 42,03 milliards de couronnes, a augmenté de 24%, a indiqué le groupe qui a rendu ses résultats trimestriels publics avec cinq jours d’avance. Novo Nordisk revendique 52,6% des parts du marché mondial des médicaments analogues au GLP-1, une hormone intestinale qui sécrète l’insuline, soit une hausse de près de deux points sur un an. Dans ce secteur, ses ventes ont augmenté de 30% en Amérique du Nord.
Développement de traitements contre l’hémophilie et les troubles de la croissance
Pour 2022, le laboratoire danois table sur un bond de ses ventes de 10 à 14% contre 6 à 10% annoncés en février et une croissance de son bénéfice opérationnel de 9 à 13%, contre 4 à 8%, à taux de change constants. Le groupe développe et commercialise également des traitements contre l’hémophilie et les troubles de la croissance, secteurs dans lesquels ses ventes ont respectivement progressé de 9% et de 3%, à taux de change constants.
Selon des estimations de la Fédération internationale du diabète (FID), le monde compte actuellement plus de 460 millions d’adultes diabétiques, et leur nombre devrait avoisiner les 580 millions en 2030 et les 700 millions en 2045. Seule la moitié d’entre eux sont diagnostiqués à l’heure actuelle et, parmi ces derniers, 50% seulement ont accès à des traitements. Le diabète et ses complications (maladies cardiovasculaires et rénales, amputations des membres inférieurs…) tuent 4,2 millions de personnes par an, toujours selon la FID. Novo Nordisk emploie quelque 47.800 personnes dans 80 pays.
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