Vetbiobank devrait bientôt proposer une solution aux attaques de la vieillesse sur votre chien par le biais de la thérapie cellulaire. L’arthrose animale est en effet l’un des marchés que vise la jeune pousse de Gerland.
Validé par une aide du plan gouvernemental France Relance, le projet de nouvelle usine de production de la start-up dirigée par Nadia Plantier devrait propulser l’entreprise vers des marchés de la santé animale plus que prometteurs.
« Nous pensons atteindre, après l’autorisation européenne de mise sur le marché que nous espérons pour 2023, un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de millions d’euros. »
Alors que Vetbiobank n’est à ce jour qu’au stade d’obtenir son certificat de bonnes pratiques de fabrication, ce serait un sacré bond en avant.
« Actuellement, nous pourrions produire en quantité raisonnable la thérapie cellulaire pour faire une étude clinique et démarrer une production commerciale. »
Vers la thérapie cellulaire humain
Pour aller plus loin, Vetbiobank veut lever sept millions d’euros d’ici la fin d’année pour implanter dans la région son site de production nouvelle génération, innovant, modulaire, capable de produire avec un maximum d’efficacité pour un minimum d’infrastructures.
Le premier « module » pour l’arthrose canine ferait démarrer l’investissement nécessaire au projet autour de cinq millions d’euros, avant que d’autres modules ne viennent ajouter des briques : arthrose équine, gingivite féline… et thérapie cellulaire humaine.
« Nous ne sommes pas complètement prêts, il faut encore une preuve de concept, mais nos thérapies sont 100 % transposables à l’humain. »
En savoir plus, Source : Tribune de Lyon